SITA en flagrant délit de mensonge

Dans un article du progrès (27/06/2008) titrant "Aujourd'hui, fin de l'enquête publique", Vincent BOREL directeur du développement de SITA FRANCE DECHETS est pris en flagrant délit de mensonge :

Vous avez dit : "le site n'accueillera aucun déchet toxique."

Voici un extrait du dossier d'enquête :



Selon vous, AMIANTE, PCB ne sont pas des déchets dangereux et toxiques. Les DIOXINES, METAUX LOURDS, COV, HAL contenus dans les autres déchets ne sont pas toxiques.

Monsieur BOREL, mettez-les dans votre jardin, revenez nous voir dans quelque temps que nous puissions parler cancer !
Un jardin trop petit pour 500 000 tonnes de déchets dangereux et toxiques ; c'est pas une raison suffisante pour foutre votre BORDEL chez les autres !

Avez-vous remarqué la petite phrase sibilline en fin de page ? "Cette liste est susceptible d'être complétée en cours d'exploitation [..."
Elle signifie : une fois installé, on mettra ce qu'on voudra, sur simple demande, sans consultation du public.. Facile ! Et hop, ni vu ni connu je t'embrouille.

On vous cite encore "Le trafic induit par l'activité sera au maximum de 63 camions par jour."



Quelle confusion Vincent borel, lisez-vous vos dossiers ? Vous demandez 200 PL jours ! Si vous obtenez 200 PL jours, vous utiliserez 200 PL jour !

Monsieur BOREL, l'opposition de la population que vous mentionnez ne provient pas d'une confusion.

L'opposition de la population provient de la réputation que votre société s'est construite toute seule.
L'opposition de la population provient aussi des mensonges dans la presse.
L'opposition de la population provient des irrégularités et des omissions dont le dossier de demande d'autorisation est truffé.

Nous ne faisons aucune confusion entre Michaud Logistique et votre dossier. Votre installation : 66858 m2, CLASSEMENT ICPE A, rayon d'enquête de 3 kilomètres, des déchets dangereux, des nuisances et des risques pour 20 000 personnes.

Monsieur BOREL, on est là, on est prêt pour la suite juridique des 5 ou 6 prochaines années. Ici, ce n'est pas un jardin dans la campagne napolitaine. c'est un village gaulois !