Qui est SITA FRANCE DECHETS ET QUE NOUS VEULENT-ILS ?
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Qui est SITA FRANCE DECHETS ET QUE NOUS VEULENT-ILS ?
D’après leur site (www.SITA.fr et http://www.sitafd.fr/) "SITA FD, filiale de SITA, offre , …, une expertise et une qualité de service unique pour la valorisation, le traitement et le stockage sécuritaire des déchets ultimes et des terres polluées*." (Par déchets ultimes, il faut comprendre déchets industriels toxiques).
Après l'entrepôt de produits toxiques et inflammables de Michaud Logistique, c’est au tour de SITA FRANCE DECHETS d'implanter sur la commune une installation très importante (50 000m2) de collecte et de traitement de déchets industriels toxiques, déchets ménagers, déchets métalliques, gravats) au bord du Rhône vers Sérézin.
Les rubriques ICPE citées par l’arrêté préfectoral signifient :
167.a : transit de déchets d’installations classées (déchets toxiques industriels).
167.c : traitement ou incinération de déchets d’installations classées
286 Métaux (stockages et activités de récupération de déchets de) et d'alliages de résidus métalliques, d'objets en métal et carcasses de véhicules hors d'usage, etc. : La surface utilisée étant supérieure à 50 m2
322.a : stockage et traitement des ordures ménagères
2515.1 Broyage, concassage, criblage, ensachage, pulvérisation, nettoyage, tamisage, mélange de pierres, cailloux, minerais et autres produits minéraux naturels ou artificiels. La puissance installée de l'ensemble des machines fixes concourant au fonctionnement de l'installation étant supérieure à 200 KW
2517.1 la taille des installations : > à 75 000 m3 de produits minéraux indéfinis.
Source : http://aida.ineris.fr/textes/nomenclature.pdf
Après l'entrepôt de produits toxiques et inflammables de Michaud Logistique, c’est au tour de SITA FRANCE DECHETS d'implanter sur la commune une installation très importante (50 000m2) de collecte et de traitement de déchets industriels toxiques, déchets ménagers, déchets métalliques, gravats) au bord du Rhône vers Sérézin.
Les rubriques ICPE citées par l’arrêté préfectoral signifient :
167.a : transit de déchets d’installations classées (déchets toxiques industriels).
167.c : traitement ou incinération de déchets d’installations classées
286 Métaux (stockages et activités de récupération de déchets de) et d'alliages de résidus métalliques, d'objets en métal et carcasses de véhicules hors d'usage, etc. : La surface utilisée étant supérieure à 50 m2
322.a : stockage et traitement des ordures ménagères
2515.1 Broyage, concassage, criblage, ensachage, pulvérisation, nettoyage, tamisage, mélange de pierres, cailloux, minerais et autres produits minéraux naturels ou artificiels. La puissance installée de l'ensemble des machines fixes concourant au fonctionnement de l'installation étant supérieure à 200 KW
2517.1 la taille des installations : > à 75 000 m3 de produits minéraux indéfinis.
Source : http://aida.ineris.fr/textes/nomenclature.pdf
Dernière édition par Zantar le Mer 21 Mai - 17:58, édité 1 fois
Zantar- Messages : 25
Date d'inscription : 08/01/2008
SITA
Si j'ai bien compris, en plus des émanations d'odeurs plus ou moin toxiques, et des fibres d'amiante très volatiles, nous aurons droit aux émissions de dioxine qui s'échapperont des cheminées d'incinérateurs.
Heureusement que nous avons un centre anticancéreux proche de chez nous (Léon BERARD)!!
Heureusement que nous avons un centre anticancéreux proche de chez nous (Léon BERARD)!!
COLOMBAN Eugene- Messages : 1
Date d'inscription : 20/05/2008
Pas d'incinérateurs, mais leurs résidus toxiques seulement
Pas de panique, il n'y aura pas d'incinérateur dans la zone, c'est bien trop etroit et encaissé, comme à Loire-sur-Rhône.
L'intitullé des rubriques ICPE citée par l'arrêté peu le laisser croire, mais ce n'est pas mentionné par le permis de construire.
Par contre, nous aurons droit à leurs résidus (suies et mâchefers), classés déchets toxiques industriels, qui contiennent les dioxines que les incinérateurs n'ont pas laissé échapper dans l'atmosphère.
Nous aurons aussi des boues de stations d'épuration avec les substances organochlorés, les métaux lourds et les divers toxiques qu'elles contiennent.
Nous aurons 900 m2 de stockage d'amiante. Il faut savoir s'il s'agit d'amiante libre, type flocage ou de l'amiante contenu dans un substrat comme du ciment ou de la résine. La règlementation est différente. L'amiante libre est stockée dans des containers scellés et doit être incinérée ou noyée dans un substrat (ils n'oseront pas faire cette manipulation ici j'espere), l'autre peut être manipulée plus simplement et enfouie (ce n'est pas pour autant qu'aucune fibre ne peut s'echapper, il faudra faire de recherches sur les process et les manipulations).
Puis il y a d'autres choses plus ou moins réjouissantes à l'air libre, à la merci des vents et des pluies. J'ai cru comprendre que les sol seraient bétonnés et enduit d'une résine et les eaux rejetées dans le reseau d'assainissement après un décanteur.
Il faut bien comprendre que ces déchets concentrent beaucoup de substances toxiques très différentes.
Je n'ai pas encore compris s'il y aura une unité de compostage et ce que recouvre l'unité de traitement biologique et de maturation.
Il y aura une unité de criblage et de concassage très importante.
Enfin, vous prouvez déjà aller voir le permis de construire pour avoir une idée de l'ampleur des dégâts (66500 m2). Il faut prendre rendez-vous à la mairie pour cela.
Par contre les quais de déchargement sont assez loin derrière d'entressangle. Il faudra que les engins de déchargement empruntent un chemin de terre et traversent la piste cyclable. Il n'y a pas de balisage, de marquage au sol ou de signalisation routière.
Le chemin et les quais ne sont absolument pas étudiés pour le déchargement de produits toxiques en vrac. (pas de revêtement, pas de recueil des épanchements liquides (pluie et autres jus). Le sol est de type fluvio-glacière très perméable avec la nappe phréatique très proche et le Rhône encore plus proche.
C'était 2 bonnes raisons hélas manquées d'invoquent la sécurité et permettant d'utiliser l'article R 111.2 du code de l'urbanime pour de sursoir à statuer, voir refuser le permis de construire.
https://seveso-za-ternay.forumpro.fr/contre-le-projet-sita-france-dechets-f22/et-rebelote-t104.htm
Il n'y a pas de raisons de paniquer, mais il y en a de bonnes d'être très inquiet et il va nous falloir l'aide de tous pour une fin heureuse du projet.
L'intitullé des rubriques ICPE citée par l'arrêté peu le laisser croire, mais ce n'est pas mentionné par le permis de construire.
Par contre, nous aurons droit à leurs résidus (suies et mâchefers), classés déchets toxiques industriels, qui contiennent les dioxines que les incinérateurs n'ont pas laissé échapper dans l'atmosphère.
Nous aurons aussi des boues de stations d'épuration avec les substances organochlorés, les métaux lourds et les divers toxiques qu'elles contiennent.
Nous aurons 900 m2 de stockage d'amiante. Il faut savoir s'il s'agit d'amiante libre, type flocage ou de l'amiante contenu dans un substrat comme du ciment ou de la résine. La règlementation est différente. L'amiante libre est stockée dans des containers scellés et doit être incinérée ou noyée dans un substrat (ils n'oseront pas faire cette manipulation ici j'espere), l'autre peut être manipulée plus simplement et enfouie (ce n'est pas pour autant qu'aucune fibre ne peut s'echapper, il faudra faire de recherches sur les process et les manipulations).
Puis il y a d'autres choses plus ou moins réjouissantes à l'air libre, à la merci des vents et des pluies. J'ai cru comprendre que les sol seraient bétonnés et enduit d'une résine et les eaux rejetées dans le reseau d'assainissement après un décanteur.
Il faut bien comprendre que ces déchets concentrent beaucoup de substances toxiques très différentes.
Je n'ai pas encore compris s'il y aura une unité de compostage et ce que recouvre l'unité de traitement biologique et de maturation.
Il y aura une unité de criblage et de concassage très importante.
Enfin, vous prouvez déjà aller voir le permis de construire pour avoir une idée de l'ampleur des dégâts (66500 m2). Il faut prendre rendez-vous à la mairie pour cela.
Par contre les quais de déchargement sont assez loin derrière d'entressangle. Il faudra que les engins de déchargement empruntent un chemin de terre et traversent la piste cyclable. Il n'y a pas de balisage, de marquage au sol ou de signalisation routière.
Le chemin et les quais ne sont absolument pas étudiés pour le déchargement de produits toxiques en vrac. (pas de revêtement, pas de recueil des épanchements liquides (pluie et autres jus). Le sol est de type fluvio-glacière très perméable avec la nappe phréatique très proche et le Rhône encore plus proche.
C'était 2 bonnes raisons hélas manquées d'invoquent la sécurité et permettant d'utiliser l'article R 111.2 du code de l'urbanime pour de sursoir à statuer, voir refuser le permis de construire.
https://seveso-za-ternay.forumpro.fr/contre-le-projet-sita-france-dechets-f22/et-rebelote-t104.htm
Il n'y a pas de raisons de paniquer, mais il y en a de bonnes d'être très inquiet et il va nous falloir l'aide de tous pour une fin heureuse du projet.
Zantar- Messages : 25
Date d'inscription : 08/01/2008
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