garanties quant à la surveillance des dépôts

si ,ce que je ne souhaite pas , la société Michaud dépositaire des déchets fait faillite ou disparait du paysage économique , qui prend en charge la gestion du"stock " et qui se charge de l'éxécution de l'ordre d'évacuer le-dit stock?
Question posée par moi-Jean Convert- qui ait vu à la Cote St andré Isère - ZI du Rival -un stock identique abandonné depuis 20 ans bientôt au grand air sans que personne ne fasse ou ne puisse faire quoi que ce soit ? à réfléchir...
Jean Convert

Il me semble que le projet ne prévoit pas de déchets en grande quantité, mais plutôt une variéte et quantité de substances chimiques mal définies qui laisse la porte ouverte à n'importe quoi.

Qui va supporter le coût d'élimination des stocks abandonnés ? Encore une fois, les exemples sont nombreux, c'est la communauté.

Il ne faut pas croire qu'une faillite et l'abandon d'un stock soit une utopie, avec l'envolée des cours du pétrole jamais les transporteurs n'ont été autant menacés de faillite. Le milieu est très concurrentiel et les marges bénéficiaires sont inférieures à 1 %. Le transport routier est fragile.

Nous avons déjà réfléchi à cette question. Elle ne fait que démontrer les risques de ce projet. Hélas ce n'est pas un argument de poids à porter sur le registre d'enquête publique.

D'autre part, une grande partie du territoire de la commune est amputée par le canal de la CNR, par l'autoroute A7, par la voie de chemin de fer, par la rocade est, par les carrières. La commune manque d'espace.

Il est dommage que 18 000 m² que cet espace rare ne produise qu'entre 5 et 20 emplois. Il existe des industries, des artisanats ou des commerces qui générent plus d'emplois au mètre carré avec moins de nuisances et de danger.

REPONSE A " garantie quant à la surveillance des dépôts"

Michaud est prestataire auprès de société produisant et vendant des produits chimiques, mais n'est pas propriétaire des produits (je l'ai fait vérifier en faisant questionner Michaud Logistique et indiqué dans une précédente intervention).
S'il fait faillite, les propriétaires des produits seront appelés à les récupérer, soit par le liquidateur, s'il fait normalement son travail, soit par le préfet, qui délèguera la tâche à une administration si le liquidateur est inopérant, et en dernier recours par le maire.
Je suis plus inquiet par le fait qu'aucun gardiennage ( nuit, jours fériés, vacances...) ne soit prévu comme indiqué dans une intervention précédente.