Inquiétudes sur les retombées de poussières

Compte tenu de la présence d'une importante quantité de déchets dangereux pulvérulents, de la présence en plein air de déchets contenant des proportions non négligeables de produits toxiques (PCB, dioxines, métaux lourds, COV ...) et de l'activité du broyage concassage de déchets du bâtiment dont probablement de déchets d'amiante liée (vérifier avec le commissaire enquêteur comment il sont évincés du broyage). Il existe un risque de nuisances potentiellement élevé à cause des poussières. C'est classiquement 3 km à la ronde ou plus sous le vent.

Quels sont les risques pour des habitations et des cultures sous le vent ou proches ?
Les récoltes peuvent-elles être rendues impropres à la consommation ou les sols empoisonnés petit à petit ?
Quelles sont les conséquences pour les jardins et des habitations ?
Les activités de ce genre s'exercent normalement dans des lieux peu ventés, isolés comme des carrières, or le bord du Rhône n'est pas un endroit peu venté et isolé.

En consultant les 700 pages du dossier, rien ne ressemblant à une de modélisation des retombées de poussières générées par le concassage, la manutention ou le stockage des déchets. Cela n'apparait, ni dans une étude sanitaire, ni dans une étude d'impact, ni dans une étude de danger. Il est possible que des pages m'aient échappé, mais il est simplement prévu d’asperger les camions manuellement lors du déchargements et de brumiser les concasseurs et convoyeurs.

SITA demande l’autorisation pour pomper 15 000 m3 annuels pour les traitements, le lavage des engins qui circulent sur le centre et ceux qui sortent ou éviter les poussières.

La quantité d’eau prélevée semble importante, mais suffit-elle à éviter les poussières ? (pas d’étude fournie)
Comment feront-ils lorsque des arrêtés de restriction de la consommation d’eau entreront en vigueur ?
Les bassins de rétention de pluies s’épuisent très vite sous nos climats pendant les fortes chaleurs sans pluie !
Auront-ils la capacité suffisante pour couvrir les besoins ?

L’activité s’exercera 250 jours par an. Pendant 115 jours ou la nuit, qui va arroser pour éviter les poussières des déchets pendant les périodes de grand vent ?

La hauteur des murs de contention doit être au moins de la hauteur des tas de mâchefers ou matériaux concassés pulvérulents pour limiter l'impact des vents. Il n’est pas prévu de murs autour des tas, andins ou piles. Compte tenu de l‘étendue du site dont la longueur est parallèle aux vents dominants et de l’absence d’obstacles, la hauteur faible des merlons (2 m environs) n’est-elle pas insuffisante pour contenir vents et poussières ?

Comment cela se passera-t-il quand certains jours, la force du vent empêchera toute aspersion ou brumisation ? Les opérations seront-elles interrompues ? Qui contrôlera ?

Où sont les descriptions techniques des équipements d’arrosage des poussières ? Il est impossible de se rendre compte de leur efficacité avec le vent.

Les flitres des convoyeurs sont de quel type ? quelles granulométrie laissent-t-ils passer ? Au bout de combien de temps se colmatent-ils ?

Ce sont des inquiétudes légitimes et c'est exactement le type de questions qui doivent être posées au commissaire enquêteur ou inscrites sur le cahier très rapidement.

Dans le dossier, je n'ai pas souvenir d'avoir vu une étude d'impacts ou de dangers, ou une étude sanitaire portant réponses à ces questions ou trace d'un modèle de diffusion atmosphérique des poussières hors incendie. C’est la marque d’insuffisances graves du dossier.

Le broyage de gravats de l'agglomération de Lyon provoquera un drame tout à fait prévisible, autre encore que l'émission d'amiante.Il est en effet connu que les murs et cloisons des vieux immeubles sont couverts de peintutres au plomp.Les gravats broyés propagerons ce plomb où dans les poussières (donc sur la végétation ,l'herbe ,légumes et dans nos poumons) ou ,si le concacassage est arrosé ,dans la nappe phreatique (donc dans nos verre) ou dans le Rhone (donc dans les poissons.) Rappelons nous ,il y a une quinzaine d'année à Minamata au Japon,une usine ultra moderne chimique rejetait à la mer de l'eau contenant des traces de plomb et autres métaux lourds à des doses autorisées ,ce plomb a été concentré par les poissons et ces poissons qui représentaient la première source de nutrition des habitants aux alentours ,ont contaminé des milliers de gens et des milliers d'enfants sont nés handicapés profonds.
On peut remarquer de plus que Sita si professionnel a simplement oublié que le site était en Zone inondable et ils n' ont prévu que des bacs de rétention au niveau du sol.Que se passera t il si le Rhone déborde?